samedi 21 novembre 2009
Art contemporain rural de l'Inde
Hervé Perdriolle invite you in his new art gallery in apartment in the heart of the Latin Quarter, near the Sorbonne and the Pantheon - rue Gay Lussac, Paris, to discover his collection of tribal & folk Indian arts, contemporary art and outsider art.
>>> photos and presentation
mercredi 27 mai 2009
Paranoïa bénédictine
Bernard Lamarche-Vadel n’aime pas ce qui peut aisément se nommer. Ainsi, il invente le terme de « paranoïa bénédictine ». Cet oxymoron (figure de style accouplant deux contraires : une apathie flamboyante) caractérise l’état d’esprit qui guide Bernard Lamarche-Vadel pour figurer son propre « Musée Imaginaire ». La paranoïa bénédictine c’est le verbe de Dali et les silences de Degottex. Le portrait paillette de Joseph Beuys par Andy Warhol (œuvre acquise par B. L.-V.) en est la figure de proue.
La revue Artistes est la tribune par laquelle Bernard Lamarche-Vadel va littéralement prendre la parole (Bernard nous lisait ses textes avant publication, ils fallaient que ceux-ci soient audibles) et pouvoir librement exprimer ces multiples passions.
« L’art aujourd’hui représente trop souvent l’ultime réconciliation frileuse de la foire des idéologies et des nécessités du commerce. Entre les volontés névrotiques de fixer une ligne et de faire le point, c’est l’énergie démesurée, la concentration tourbillonnaire, l’éloignement, les vitesses contradictoires, le risque de se tromper, qui sont purement exclus » (Bernard Lamarche-Vadel, Artistes n°2, déc. 79 – janv. 80).
De l’Abstraction Analytique à Finir en beauté (j’aime imaginer la photo de Joseph Beuys balayant la place Karl Marx augurant l’exposition Finir en beauté), de Gérard Gasiowroski à Helmut Newton, de Hucleux à Klossowski, Bernard Lamarche-Vadel prend tous les risques.
L’éditorial du numéro 4 d’Artistes se résume à la citation de deux phrases :
« Si votre toile est blanche, commencez par le ton le plus vigoureux. Suivez l’ordre jusqu’au ton le plus clair. Il est très peu logique de commencer par le ciel. » Corot.
« … Comme indication, je commence toujours une toile par le ciel. » Sisley.
Cet éditorial célèbre les noces des paradoxes, l’accouplement des sentiments contraires, la contradiction comme matrice d’énergie.
La posture intellectuelle de Bernard Lamarche-Vadel, volontaire et provocatrice, s’apparente à celle d’un Duchamp ou d’un Picabia.
Par son verbe virulent, il rejoint le radicalisme d’un Jean Dubuffet qui publie en 1968 « Asphyxiante Culture », fustige l’art officiel et ses « enculturés ».
Par son engagement total, il se situe sur la même ligne qu’un Pierre Restany, lequel écrit en 1978 son Manifeste du Rio Negro, du naturalisme intégral : « Le naturalisme comme discipline de la pensée et de la conscience perceptive est un programme ambitieux et exigeant, qui dépasse de loin les perspectives écologiques actuellement balbutiantes. Il s'agit de lutter beaucoup plus contre la pollution subjective que contre la pollution objective, la pollution des sens et du cerveau, beaucoup plus que celle de l'air ou de l'eau. »
« Tout nait sans raison, … et meurt par rencontre. » écrit Sartre. Bernard Lamarche-Vadel trace des parallèles entre des univers qui nous semblent opposés. En fait il dessine la carte d’une géographie culturelle élargie.
La passion amène Bernard Lamarche-Vadel à embrasser la culture dans toute sa diversité, à la vivre dans tous ses excès.
Aujourd’hui encore, rares sont les critiques d’art à avoir une telle liberté d’esprit et de ton, à prendre tous les risques y compris celui de se tromper.
Personne parmi ses contemporains ne sait mieux que lui interpréter cette figure du « grand écart » qui fait de lui le Rudolf Noureyev de la critique d’art. Hervé Perdriolle
Dans l'oeil du critique - Bernard Lamarche-Vadel et les artistes
Du 29 mai au 6 septembre 2009, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 11 avenue du Président Wilson, 75116 Paris
De Finir en Beauté à la Figuration Libre :
> http://finirenbeaute.blogspot.com/
Revue Artistes, maquettes et projets :
> http://revue-artistes.blogspot.com/
La revue Artistes est la tribune par laquelle Bernard Lamarche-Vadel va littéralement prendre la parole (Bernard nous lisait ses textes avant publication, ils fallaient que ceux-ci soient audibles) et pouvoir librement exprimer ces multiples passions.
« L’art aujourd’hui représente trop souvent l’ultime réconciliation frileuse de la foire des idéologies et des nécessités du commerce. Entre les volontés névrotiques de fixer une ligne et de faire le point, c’est l’énergie démesurée, la concentration tourbillonnaire, l’éloignement, les vitesses contradictoires, le risque de se tromper, qui sont purement exclus » (Bernard Lamarche-Vadel, Artistes n°2, déc. 79 – janv. 80).
De l’Abstraction Analytique à Finir en beauté (j’aime imaginer la photo de Joseph Beuys balayant la place Karl Marx augurant l’exposition Finir en beauté), de Gérard Gasiowroski à Helmut Newton, de Hucleux à Klossowski, Bernard Lamarche-Vadel prend tous les risques.
L’éditorial du numéro 4 d’Artistes se résume à la citation de deux phrases :
« Si votre toile est blanche, commencez par le ton le plus vigoureux. Suivez l’ordre jusqu’au ton le plus clair. Il est très peu logique de commencer par le ciel. » Corot.
« … Comme indication, je commence toujours une toile par le ciel. » Sisley.
Cet éditorial célèbre les noces des paradoxes, l’accouplement des sentiments contraires, la contradiction comme matrice d’énergie.
La posture intellectuelle de Bernard Lamarche-Vadel, volontaire et provocatrice, s’apparente à celle d’un Duchamp ou d’un Picabia.
Par son verbe virulent, il rejoint le radicalisme d’un Jean Dubuffet qui publie en 1968 « Asphyxiante Culture », fustige l’art officiel et ses « enculturés ».
Par son engagement total, il se situe sur la même ligne qu’un Pierre Restany, lequel écrit en 1978 son Manifeste du Rio Negro, du naturalisme intégral : « Le naturalisme comme discipline de la pensée et de la conscience perceptive est un programme ambitieux et exigeant, qui dépasse de loin les perspectives écologiques actuellement balbutiantes. Il s'agit de lutter beaucoup plus contre la pollution subjective que contre la pollution objective, la pollution des sens et du cerveau, beaucoup plus que celle de l'air ou de l'eau. »
« Tout nait sans raison, … et meurt par rencontre. » écrit Sartre. Bernard Lamarche-Vadel trace des parallèles entre des univers qui nous semblent opposés. En fait il dessine la carte d’une géographie culturelle élargie.
La passion amène Bernard Lamarche-Vadel à embrasser la culture dans toute sa diversité, à la vivre dans tous ses excès.
Aujourd’hui encore, rares sont les critiques d’art à avoir une telle liberté d’esprit et de ton, à prendre tous les risques y compris celui de se tromper.
Personne parmi ses contemporains ne sait mieux que lui interpréter cette figure du « grand écart » qui fait de lui le Rudolf Noureyev de la critique d’art. Hervé Perdriolle
Dans l'oeil du critique - Bernard Lamarche-Vadel et les artistes
Du 29 mai au 6 septembre 2009, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 11 avenue du Président Wilson, 75116 Paris
De Finir en Beauté à la Figuration Libre :
> http://finirenbeaute.blogspot.com/
Revue Artistes, maquettes et projets :
> http://revue-artistes.blogspot.com/
samedi 11 avril 2009
“Le tissage à la main est à l’Inde ce que la peinture est à l’Italie, ce que la philosophie est aux Grecs.” - Mohanjeet -
1968, la presse célèbre le talent de celle qui va introduire la mode indienne dans le monde de la haute couture et du prêt-à-porter. Le succès est immédiat.
Les premières clientes de Mohanjeet, littéralement celle qui conquiert l’amour, sont Brigitte Bardot, Jane Fonda, Catherine Deneuve...
Hervé Perdriolle et Lucile Allanche retracent le parcours exceptionnel de Mohanjeet, de son Punjab natal à Paris en passant par Los Angeles et New York, sur le blog :
>>> mohanjeet-web.blogspot.com
mercredi 14 janvier 2009
Looking back to look ahead
by K S Shekhawat Business Standard
Gallerists say 2009 will mark a transition in the way collectors hedge their choices. The aborted Osian’s auction — it was scheduled to be held at the Taj Mahal Hotel in Mumbai on November 27 — would have been a pointer to a major trend in 2009 : The emergence for collectors of traditional and folk art forms.
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Gallerists say 2009 will mark a transition in the way collectors hedge their choices. The aborted Osian’s auction — it was scheduled to be held at the Taj Mahal Hotel in Mumbai on November 27 — would have been a pointer to a major trend in 2009 : The emergence for collectors of traditional and folk art forms.
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dimanche 12 octobre 2008
Vente d'Art Moderne et Contemporain Indiens Paris 28 Octobre 2008
Vivek Vilasini, impression numérique sur papier 2007.
Après avoir introduit pour la première fois en France l’art Indien en salle des ventes, en décembre 2007, et obtenu un record du monde pour Subodh Gupta, en avril 2008, Artcurial, leader français des ventes d’art moderne et d’art contemporain, poursuit son ouverture internationale en organisant sa seconde vente dédiée à l’art moderne et contemporain Indien à Paris, le 28 octobre…
>>> présentation de la vente et visuels
vendredi 10 octobre 2008
Le Nobel à JMG Le Clézio, ennemi de l'Occident matérialiste
Et parce qu'il (JMG Le Clézio) ne perd jamais une occasion de le faire, il a rappelé le paradoxe de l'écrivain, décrit par le Suédois Stig Dagerman : « C'est qu'il devrait écrire pour des gens qui meurent de faim, et en réalité, il écrit pour des gens qui ont bien à manger, et c'est le paradoxe dont il n'arrive pas à se remettre. » > lire l'article
mardi 26 février 2008
Artcurial Contemporary Art Auction April 3
Please find here under the link to the upcoming Artcurial Contemporary Art Auction, including a focus on Chinese, Russian and Indian contemporary art.
This upcoming Auction includes works by Subodh Gupta, Anita Dube, Bose Krishnamachari, Jivya Soma Mashe, Soan Qadri.
Anita Dube solo show, Sakshi Gallery, Mumbai 2003, photo Hervé Perdriolle >>> read more
This upcoming Auction includes works by Subodh Gupta, Anita Dube, Bose Krishnamachari, Jivya Soma Mashe, Soan Qadri.
Anita Dube solo show, Sakshi Gallery, Mumbai 2003, photo Hervé Perdriolle >>> read more
mercredi 23 janvier 2008
« Il fut un temps, peu lointain, mais lointain déjà, où peindre et voir se vivaient sans entrave, avec une liberté et un plaisir qui n’avaient d’égale qu’une naïveté follement revendiquée. Portée instantanément aux firmaments, cette époque fut tout aussi rapidement vilipendée et sacrifiée sur l’autel de la mémoire. Il est temps que cette lueur d’espoir, aussi totalement romantique que vaguement kamikaze, retrouve droit de cité ».
Raoul Paimpon, blogs sur la Figuration Libre récemment mises en ligne >>> Blanchard Boisrond Combas Di Rosa
Raoul Paimpon, blogs sur la Figuration Libre récemment mises en ligne >>> Blanchard Boisrond Combas Di Rosa
dimanche 20 janvier 2008
Du temps à revendre… en profiter pour soigner son ego :
>>> 1982, Finir en beauté
« Il fut un temps, peu lointain, mais lointain déjà, où peindre et voir se conjuguaient sous le commandement torride d’une brassée de concepts, de problématiques, de références, de connotations, et je ne regrette pas ce temps, je ne regrette rien… Ce temps fut un souterrain nécessaire sans doute. Pour que vienne au jour, encore, une ferveur nouvelle, une passion affirmative nouvelle. »
Bernard Lamarche-Vadel >>> lire plus
>>> 2008, Hommage à Yves Véquaud
L’art des femmes peintres de la forêt de miel. >>> lire plus
>>> 1982, Finir en beauté
« Il fut un temps, peu lointain, mais lointain déjà, où peindre et voir se conjuguaient sous le commandement torride d’une brassée de concepts, de problématiques, de références, de connotations, et je ne regrette pas ce temps, je ne regrette rien… Ce temps fut un souterrain nécessaire sans doute. Pour que vienne au jour, encore, une ferveur nouvelle, une passion affirmative nouvelle. »
Bernard Lamarche-Vadel >>> lire plus
>>> 2008, Hommage à Yves Véquaud
L’art des femmes peintres de la forêt de miel. >>> lire plus
mercredi 21 novembre 2007
Indian Sale Artcurial Paris
Première vente consacrée à l’art moderne
et contemporain Indien en France
Anita Dube, Sea Creature, édition de 10, 3/10, 67x50 cm, estimation 3 000 € - 3 500 €
Après avoir organisé avec succès ses premières ventes dédiées à l’art contemporain Chinois, Artcurial, numéro un des ventes d’art moderne et d’art contemporain en France, présente le Lundi 3 décembre 2007 la première vente consacrée à l’art moderne et contemporain Indien en France.
clic on >>> Indian Sale Artcurial Paris
et contemporain Indien en France
Anita Dube, Sea Creature, édition de 10, 3/10, 67x50 cm, estimation 3 000 € - 3 500 €
Après avoir organisé avec succès ses premières ventes dédiées à l’art contemporain Chinois, Artcurial, numéro un des ventes d’art moderne et d’art contemporain en France, présente le Lundi 3 décembre 2007 la première vente consacrée à l’art moderne et contemporain Indien en France.
clic on >>> Indian Sale Artcurial Paris
dimanche 21 octobre 2007
Hommage à Philippe Briet
Philippe Briet et Jean-Michel Basquiat, Abdijan 1986,
photo Jennifer Goode.
Comment ne pas être intrigué par l’histoire méconnue de ce jeune galeriste français, officiant à New York de la fin des années 1980 à la fin des années 1990, et accompagnant Jean-Michel Basquiat dans son seul voyage en Afrique ? Comment ne pas être subjugué, voir bluffé, par ce jeune homme qui à 20 ans est parti à la rencontre de Sonia Delaunay, de Chagall, d’Andy Warhol ou encore de Salvador Dali ? Comment ne pas être charmé par une telle passion de l’art faisant fi de toutes frontières de genres comme de lieux ? Une passion guidée par une curiosité insatiable qui va amener Philippe Briet à exposer des artistes issus d’univers aussi différents que ceux allant de Jean-Michel Folon à Futura 2000, de Sempé à Robert Malaval, de Riopelle à Viswanadhan, de Gérard Fromanger à Hedda Sterne ou encore à Joaquim Torres Garcia ? Une passion faite de rencontres surprenantes comme celle d’Ornette Coleman à NY ou celle de Mère Théresa à Calcutta, un parcours atypique, singulier, poétique et débordant d’énergie jusqu’à la mort tragique de cet ami, assassiné à New York en 1997 à l’âge de 37 ans.
Une exposition et un livre retraçant le parcours fulgurant de Philippe Briet ont été produits par le Conseil Régional de Basse-Normandie.
Couverture du livre publié par le Conseil Régional de Basse-Normandie.
clic on >>> communiqué de presse
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